Portrait en cinq questions #5 : Pierre

C’est le dernier spectacle de la saison ! Sur scène, vous aurez l’occasion de retrouver Pierre, et on vous le présente en avant-première.

Qui es-tu, d’où viens-tu ?

Je m'appelle Pierre, je viens d'Angoulême en Charente. J'ai 18 ans, je suis étudiant en 2ème année de DUT. Je suis passionné par la logistique des transports de personnes. Ça fait huit ans que je fais du théâtre, deux ans que je fais de l'impro.

Quelle est ton histoire avec Atlas ?

Vers octobre 2018, j'ai passé les ateliers d'essai pour une troupe de théâtre d'impro à Bordeaux. Je n'ai pas été pris et ils m'ont redirigés vers Atlas, puisque Alban était président de cette troupe à l'époque et que le premier atelier hebdo d'Atlas se montait. S'en sont suivi plus d'un an d'ateliers jusqu'à aujourd'hui, et au bout de 3 mois à peine, j'ai participé au spectacle mensuel, d'abord en assistant mots, puis à la régie, pour au final jouer le spectacle comme comédien dès décembre 2018 (j'suis plus sûr de la date mais c'est dans ces eaux là).

Qu’est-ce que t’apporte le théâtre d’improvisation ?

Le théâtre d'impro, pour moi, c'est d'abord une sorte de défouloir. J'ai le plaisir de faire du théâtre, sans être contraint par le fait de devoir apprendre des textes, mais avec la satisfaction de pouvoir jouer devant un public. C'est une liberté, on peut improviser partout et tout le temps, même dans la vie de tous les jours. C'est vachement utile pour la prise de parole en public, au niveau de la confiance en soi et de l'élocution.

Peux-tu me raconter une anecdote vécue pendant un spectacle ?

C'est arrivé plusieurs fois, et c'est le meilleur, c'est quand le timing des répliques est tellement bon dans l'impro que ça donne l'impression que c'était écrit.

Sinon en régie son une fois, on a plus eu de son sur scène pendant dix minutes, à cause d'une mauvaise manip de bouton, on était en panique et pour cause : c'est vraiment embêtant !

As-tu en tête un mot particulier qui n’a pas d’équivalent en français ?

J'ai pas d'idée de mot en particulier, parce que je ne parle pas beaucoup de langues, mais j'adore la capacité de la langue anglaise à pouvoir fabriquer des mots valise ou des verbes valise. Des fois, en français il nous faut utiliser une expression entière, alors qu'en anglais c'est juste un seul mot ou un seul verbe, et ça paraît être un gain de temps énorme.